Sérum physiologique ou gaz
Pour réaliser l'hystéroscopie diagnostique, il est nécessaire de remplir la cavité utérine afin que cette cavité qui est virtuelle devienne ainsi réelle. C'est cela qui permet d'obtenir une bonne vision de l'intérieur de l'utérus. On utilise soit du sérum physiologique soit du gaz.
L'intérêt du sérum physiologique est important, car à résultat identique, il évite la survenue de douleurs dans les épaules; douleur qui fait suite à l'examen lorsqu'on utilise du gaz.
Par ailleurs, en cas de légers saignements, l'avantage du sérum physiologique est de laver la cavité utérine et ainsi d'améliorer la visibilité. Enfin le sérum physiologique permet une distension maitrisée de la cavité utérine et un passage vasculaire inoffensif.
Moins de 10 cc sont suffisant le plus souvent dans des mains habituées.
L'inconvénient du sérum physiologique est lié aux fuites de ce sérum physiologique à travers le col en cas de béance cervicale; la cavité utérine est alors difficile à amplier.
Le gaz (CO2) a d'autres inconvénients comme la présence de bulles gênantes, une moindre qualité de visibilité en cas de saignement, un coût élevé et une douleur post examen plus importante. La maintenance du matériel est plus compliquée.
L'intérêt du sérum physiologique est important, car à résultat identique, il évite la survenue de douleurs dans les épaules; douleur qui fait suite à l'examen lorsqu'on utilise du gaz.
Par ailleurs, en cas de légers saignements, l'avantage du sérum physiologique est de laver la cavité utérine et ainsi d'améliorer la visibilité. Enfin le sérum physiologique permet une distension maitrisée de la cavité utérine et un passage vasculaire inoffensif.
Moins de 10 cc sont suffisant le plus souvent dans des mains habituées.
L'inconvénient du sérum physiologique est lié aux fuites de ce sérum physiologique à travers le col en cas de béance cervicale; la cavité utérine est alors difficile à amplier.
Le gaz (CO2) a d'autres inconvénients comme la présence de bulles gênantes, une moindre qualité de visibilité en cas de saignement, un coût élevé et une douleur post examen plus importante. La maintenance du matériel est plus compliquée.
Auteur: Dr Philippe Landowski
L'auteur n'a pas transmis de liens d'intérêts concernant les données diffusées dans cette interview ou publiées dans la référence citée
Pour en savoir plus:
A randomised comparison of vaginoscopic office hysteroscopy and saline infusion sonography: a patient compliance study
British Journal of Gynaecology
Aug 2008 Vol 115 Issue 10 Pages 1232-1237
Dernière mise à jour le 4 octobre 2017 - par Dr. Landowski